La complexité de la profession enseignante contraint le personnel à s’inscrire dans une démarche de développement professionnel (DP) en continu (CSE, 2014). Depuis l’adoption du projet de loi 40 (Gouvernement du Québec, 2020), les enseignants doivent faire 30 heures d’activités de formation par période de deux ans. Nous en savons toutefois très peu sur le portrait du DP des EEPS québécois. Cette communication vise à décrire les perceptions d’enseignants et de CP en EPS quant aux modèles de DP et aux facteurs qui l’influencent. Un questionnaire spécifique à chaque groupe a été complété par 26 enseignants (n = 14 au primaire; n = 12 au secondaire) et 6 CP. Les résultats montrent notamment que les facteurs individuels, comme l’intérêt et l’implication des enseignants, ont une grande influence sur leur DP. Il y a également convergence entre les besoins de formation exprimés par les EEPS, les perceptions des CP et la documentation scientifique (Bezeau et al., 2016 ; Grenier et al., 2013), alors que l’évaluation des apprentissages ressort comme un besoin prioritaire. Ces résultats pourraient orienter la nature et le déploiement de l’offre d’activités de développement professionnel offertes aux EEPS québécois.