Nombreux sont les chercheurs qui s’accordent pour rappeler l’importance de l’exercice de l’agentivité des étudiant.e.s dans leurs dynamiques de formation et leurs processus d’apprentissage (Nagels et al., 2018). Cette notion vertueuse, peut être perçue comme une injonction, tout comme l’autonomie en formation à distance a pu l’être (Linard, 2002). Permettre à un sujet d’exercer son agentivité suppose qu’il puisse exercer son action selon ce qu’il perçoit de ce qui possible et réalisable. Cela suppose l’existence de degrés de liberté d’action, que traduisent les affordances, qui vont lui permettre l’actualisation d’une forme propice au soutien de son processus d’apprentissage. L’objectif de cette communication, prenant appui sur l’identification des dimensions qui participent à l'actualisation par l’apprenant de ces possibles, est d’analyser la réalité de cette agentivité étudiante en considérant ce qui relève de l’apprenant, de son contexte, du design de cours et de l’organisation. L’identification de ces dimensions résulte d’une recherche documentaire complétée par les résultats d’enquêtes auprès d’étudiant.e.s réalisées au sein d’une université québécoise depuis 2020. Cette résultats interrogent selon un regard critique distancié la capacité de l’organisation et de ses acteurs à considérer ces dimensions dans l’évolution du design pédagogique.